Parcours

 

Peintre autodidacte née à Paris.

Travail ayant fait l’objet d’une expertise d’état.

Une oeuvre acquise pour collection lors d’un évènement au Musée Fabre.

 

Expositions individuelles et collectives :

  • Ancienne Galerie Saint Ravy, Montpellier.

  • “Dessine moi un mouton” (tv cablée). Réalisation en direct d’un pastel, suivie d’une exposition collective.

  • Corum et ancienne Mairie de Montpellier.

  • Don pour “Enfance Madagascar.

  • Nuit des musées, château de Lavérune.
  • Galerie Reynaud, Baillargues.

  • Maison de Heidelberg, Montpellier.

  • Musée Asiatica, Biarritz.

  • La Commanderie, Lacommande.

     

     

     

    Derrière chacune de mes oeuvres, il y a toujours, au départ, le souhait de provoquer une amnésie suivie d’un réveil.

    C’est une métaphore bien sûr !.

    Notre vie, ponctuée de joies mais aussi d’habitudes, de contraintes, de vicissitudes… atténue la perception sensorielle que nous portons à ce qui nous entoure, à ce qui nous constitue.

    S’il n’est pas possible de perdre volontairement la mémoire, l’interprétation artistique d’un sujet, possède le formidable pouvoir de raviver notre regard, notre étonnement, notre perception.

    Ainsi, si je simplifie et stylise ma pensée avec un regard neuf, je peux dire que notre organisme reste en vie, notamment par l’ingestion de diverses formes de toutes les couleurs, qui sont issues de la terre.

    Vu de cette façon, c’est amusant, époustouflant et c’est pourtant un élément du processus de la vie parmi tant et tant d’autres…

    Fragile et précieux quotidien.

    La plupart du temps, mes représentations cherchent à incarner toutes nos relations, invisibles ou pas, avec la nature.

    La nature qui circule en nous : alimentation, air, eau.

    La nature qui nous entoure et agit sur nous : flore, faune, soleil, lune, saisons…

    La nature humaine qui m’est chère.

    Lorsque des paradoxes entre « intelligence humaine supérieure » et « vivant mis à mal » se produisent, l’absurdité de la chose provoque en moi un élan de nécessité.

    Nécessité d’expression, suivie de partage.

    Une volonté d’agir en fraternité jusqu’à l’utopie.

    Oui, je revendique l’émerveillement constant car il est en toutes choses.

    De l’herbe qui pousse.

    Un animal, comme tâché de peinture, qui broute…

    Un réservoir et ses robinets roses…

    Un liquide blanc nourricier…

    Et l’homme, qui, indéfiniment, en fait quelque chose…

    D’innombrables choses.

    C’est un exemple.

    A partir d’un réel « recomposé », ma quête est d’obtenir ce qui aura le plus de chance de se distinguer, aussi singulièrement, du réel extra « ordinaire ».